Taraxacum officinale

Pissenlit en fleur et en aigrette typique

Taraxacum officinale
Fam. Asteraceae
Pissenlit Dent de Lion

Botanique et Histoire:
En Avril et Mai, nous allons voir sortir cette plante très connue (qui parmi vous n’a pas soufflé dans une aigrette de pissenlit ?) et répandue comme mauvaise herbe des prés, mais très souvent sous-estimée quant à ses propriétés curatives. Le Taraxacum dens leonina (Dent de lion) ou Taraxacum officinale fait partie des plantes dépuratives du printemps, comme l’ortie piquante et la pensée sauvage par exemple. On l’utilise souvent chez le cheval. Notre tradition médicinale s’en sert dans des indications, qui n’ont pas énormément variées depuis l’Antiquité.

Parties utilisées et Composants:
La drogue sèche est préparée à partir de la plante entière avec racine, cueillie avant la fleuraison, (Taraxaci radix cum herba). Elle contient comme principaux agents : Des principes amères : Sesquiterpènelactones, qui ont une fonction digestive. Des Triterpènes et stérols. Des Flavonoïdes. Du Potassium qui est en outre responsable de l’effet diurétique. De l’Inuline (dans la racine jusqu’à 40% en automne, effet laxatif), de la Fructose.

Utilisation en phytothérapie :
C’est un bon stimulateur d’appétit pendant la convalescence, par excitation de la sécrétion de sucs digestifs (estomac, pancréas, foie).
Il est hépato-protecteur et cholagogue. C’est un bon diurétique et salurétique (d’où le nom « Pissenlit »).
Comme draineur hépatorénal, pour la détoxication après un coup de sang, une fourbure, une myosite ou une colique. C’est un bon adjuvant du traitement de la colique du cheval avec météorisme (beaucoup de gaz, abdomen gonflé). À répéter fréquemment en cas aigu.
La stimulation de l’élimination fait du Taraxacum un adjuvant draineur dans beaucoup de maladies chroniques comme des dermites et des arthroses.

L’utilisation est uniquement interne :
Doses journalières de la drogue (Taraxaci radix cum herba, disponible en herboristerie): 10-25 g en infusion (1 :10 dans l’eau bouillante). Infuser 10 minutes. Pratiques sont aussi les extraits standardisés, qui se trouvent chez les vétérinaires ou en pharmacies: EPS® (Extrait de Plante fraîche Standardisé) ou TM (Teinture Mère) homéopathique (TM diluer à l’eau si le cheval ne supporte pas l’alcool) 5 ml, 1 – 3 fois / jour. 2-3 ml pour un poulain, selon la taille.

Utilisation en homéopathie vétérinaire:
Quasiment les mêmes indications qu’en phytothérapie.
Dilution: 4 DH, 5 CH rarement plus haut.

À retenir :
Autant de fois que vous voyez un Pissenlit, pensez à son utilisation médicinale Personnellement, je vois des pissenlits très souvent, et surtout en printemps.

Bibliographie

HOPPE, H.A. (1981) : Taschenbuch der Drogenkunde. De Gruyter, Berlin

MADAUS, G. (1989): Lehrbuch der biologischen Heilmittel. Nachdruck Mediamed, Ravensburg

QUIQUANDON, H. (Hrsg.) (1999): Homéopathie vétérinaire. Biothérapie. 2. Aufl. Point Vétérinaire, Paris

REICHLING, J.. GACHNIAN-MITSCHEVA, R., FRATER-SCHRÖDER, M., SALLER, R., DI CARLO, A. und W. WILDMAIER (2005): Heilpflanzenkunde für Tierärzte. Springer, Berlin-Heidelberg

SCHÖNFELDER, P. und I. SCHÖNFELDER (1988): Der Kosmos-Heilpflanzenführer: europäische Heil- und Giftpflanzen. Franckh, Stuttgart

Tapis de Pissenlit sur un pré de chevaux sur l’ile de Föhr dans la mer du Nord
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